LES «C» EN TANT QU’ÉTUDIANTS
Ce billet est un commentaire personnel portant sur le document suivant:
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Repenser l’école en tant qu’environnement d’apprentissage…
La section 10 conseils est très intéressante par son contenu et sa forme dialectique. Voici mes réflexions (attention ceci n’est pas un résumé, mais plutôt un genre de paraphrase mêlée de commentaires…)
- Pour votre info : Le phénomène génération C n’est pas une question d’âge. On peut s’intégrer à cette génération si on adopte certains modes d’échange, de communication et de socialisation. Ce qui est particulier aux plus jeunes, c’est qu’ils n’ont pas adopté les TIC, mais sont plutôt nés avec. Cette vague touche aussi maintenant les plus âgés qui adhèrent aussi de plus en plus.
- Internet en classe : établir des règles claires dès le départ et faire une place aux TIC est une nécessité pour moi. Au minimum : il faut un blogue. C'est facile, rapide, structurant. Note : je n’écris pas au tableau durant les cours…
- Présence aux cours : il ne suffit pas d’être présent, il faut être motivé et disponible. Selon les circonstances, la présence obligatoire peut être assouplie et substituée par d’autres formes d’implications (commentaire perso : il faut aussi que le prof puisse gérer ces implications sans que cela ne dédouble ses efforts et ne conduise à l’épuisement). Et gare à la fatigue, car les technos, c’est très stimulants!!
- Complément de cours sur Internet : Forum, wiki, blogue, vidéoconférence, podcast; tous les cours peuvent avoir un complément Web (voir point #9).
- Rôle de l’enseignant : ce rôle évolue. À chacun de trouver sa zone de confort, et d’en sortir un peu à l’occasion. Après tout, c’est exactement ce qu’on demande à nos étudiants! Il faut éviter la stagnation et trouver les manières les plus optimales (les moins fatigantes) d’animer sa classe et d’accompagner ses étudiants dans leur développement. Faire preuve de créativité en tentant de nouvelles expériences utilisant les TIC est une voie prometteuse.
- Rôle de l’étudiant : l’étudiant qui exprime des frustrations est notre meilleur ami. Les autres se conforment sans rien dire ou abandonnent… voir aussi #10
- L’innovation : qui prend la direction de l’innovation? Que deviennent les bonnes idées? Pour le moment, plusieurs profs font des choses intéressantes et n’osent pas trop en parler, car ils ne sont pas certains de recevoir du support ni même un peu de reconnaissance de leur collègue ou collège… Par ailleurs, ce qui fonctionne à l’échelle d’une classe avec les « moyens du bord » n’est pas fonctionnel au niveau institutionnel. Les plates-formes ne suivent pas et la vitesse de développement des outils gratuits en lignes est tout simplement stupéfiante : Google docs en est un exemple. Faites la comparaison avec les outils offerts dans le réseau collégial pour voir...
- Cours en ligne : c’est la qualité du contenu et des échanges qui font la qualité d’un cours, peu importe la formule (en classe ou en ligne). Des objectifs clairs (compétences clairement formulées), une stratégie globale intégrée dans la mission de l’institution, des scénarios pédagogiques adaptés et flexibles, des textes bien rédigés et des contenus multimédias interactifs soignés, dynamiques, évolutifs… Un défi qui ressemble à ça!
- Qui finance quoi? Bien entendu, tout cela demande des ressources et du temps. Peut-on intégrer tout ça dans la tâche normale de l'enseignant?
- Qu’est-ce que l'étudiant "C" peut développer pour réussir? Quelques pistes : faire preuve d’esprit critique, tenter de se concentrer et d’approfondir, s’impliquer, participer à la réflexion dans des groupes, s’afficher et exprimer ses intérêts et compétences, penser à la formation continue…
Voici en gros ce que je retiens de ma lecture du document Cefrio.
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